Cartomancie Luxembourg Le tarot de Marseille Le tarot de Marseille est l'un des systèmes les plus énigmatiques de la divination occidentale. Tel un livre de connaissance et de sagesse, il est utilisé pour mettre au jour des vérités cachées.
Les arcanes majeurs. Il ne s'agit pas de prédire le futur ou de dire la bonne aventure. Le tarot, comme pratique ésotérique, est un outil de la découverte de soi et du développement personnel. Il utilise un langage symbolique universel, car il puise dans les archétypes inconscients. Universel, mais caché, il doit pouvoir don-ner accès à un niveau de compréhension supérieur. Il s'agit de faire appel à l'intuition, à l'âme. Il faut donc se familiariser avec les codes et apprendre à lire les lames. Chacune possède ses données et ses points de repère que seule une autre lame, qui lui est associée dans un tirage, peut modifier. Des lames à l'âme Le tarot est un jeu de 78 cartes, appelées lames : 22 lames pour les arcanes majeurs et 56 pour les arcanes mineurs, « arcane » signifiant « secret ». Les arcanes mineurs sont composés de quatre suites de 14 cartes chacune, appelées les Bâtons, les Coupes, les Épées et les Deniers. Les 56 arcanes mineurs donnent une vision plus précise et se réfèrent aux événements quotidiens, aux aspects plus ponctuels de la vie. Les arcanes majeurs portent également le titre de « cartes maîtresses » car elles maîtrisent les autres arcanes. Elles sont composées de 22 cartes allant de 1 à 21, la carte supplémentaire (le Mat) ne portant pas de
Le tarot est un miroir. L'arcane majeur représente les situations caractéristiques de l'existence, numéro, on lui attribue parfois le O. Le Mat, aussi appelé le Fou, est parfois considéré comme séparé des autres, alors qu'il fait, on le verra dans la partie qui le concerne, plus que partie intégrante du jeu. Les arcanes majeurs représentent les principes universels, les différents états de l'évolution et les situations caractéristiques de l'existence humaine. Cela inclut les valeurs les plus hautes de l'homme tout autant que les côtés obscurs de sa personnalité. Ils représentent des personnages clés tels que l'Impératrice, le Soleil ou le Diable. Chaque lame - à l'exception de l'arcane 13 et du Mat - porte une illustration, un nom et un nombre qui portent des significations spécifiques. La connaissance de ces symboles, leur interprétation et les réactions du consultant face aux cartes permettent de les utiliser comme outil de travail personnel. Le miroir de soi Le tarot est un miroir de soi, il agit comme une radiographie de celui qui le consulte. Il engage à exploiter ses intuitions, à sonder ses désirs profonds savoir ce que vous voulez vraiment et agir en conséquence. C'est une manière de lever le voile sur le présent, sur un moment ou une situation donnée afin d'ouvrir les choix et les possibilités futures. Les symboles et images utilisés créent un pont entre le conscient et l'inconscient. Comprendre ces symboles, c'est percer les mystères de notre propre vie.
| Astrologie Une histoire très ancienne Le Soleil d'équinoxe s'est levé pour la première fois dans le signe zodiacal du Bélier au cours de l'année 2300 avant Jésus-Christ. Cette époque nous a laissé suffisamment de documents pour que nous puissions y trouver les traces de l'influence de ce phénomène astrologique. En ce temps-là, en Égypte, régnait un pharaon qui ressentit, apparemment sans motif, le besoin de modifier la religion d'État. Le culte nouveau qu'il institua prit le nom de religion d'Amon. On changea la représentation graphique du dieu qui était un boeuf, ce qui était justifié puisque, précédemment, la Terre était sous le signe du Taureau, et l'on traça dès lors l'image d'une divinité au corps humain surmonté d'une tête de... bélier. Rien n'indique pour quelle raison fut fondée cette religion et tout laisse croire que c'est une inspiration subite du souverain régnant. Or un souverain ayant la puissance d'un pharaon ne se permettrait pas de tels caprices; il a fallu un motif profond, peut-être non exprimé, peut-être même inconscient. Après plusieurs siècles, cette nouvelle religion fut l'objet d'hérésies diverses et le culte d'Amon périclita. Cependant, le dieu qui le remplaça, et qui avait nom Choum, fut représenté, lui aussi, avec une tête de bélier. On peut s'en étonner, car, si certains désiraient instaurer un autre culte et renier le culte officiel, pourquoi se crurent-ils obligés de représenter encore un bélier ? On peut dès lors penser que la présence du point vernal dans le signe du Bélier n'était pas un fait ignoré. Quatre siècles plus tard, toujours en Égypte, la religion avait encore évolué; on regrettait peut-être ce qui avait été un schisme d'assez longue durée et l'on voulait revenir à Amon. |
Bonne voyante ? Avait-on décidé de négliger l'importance de l'ère du Bélier ? C'est possible, mais ce qui étonne l'observateur actuel de ces faits lointains, c'est qu'à partir du moment où les Égyptiens ont négligé de prendre le Bélier en considération, il n'y eut plus chez eux que troubles et désordres. En tout cas, sur le plan ésotérique, où ils avaient tant oeuvré, ils devenaient beaucoup moins savants et beaucoup plus indécis. Cependant, le Bélier reparaissait ailleurs. Il y avait un prophète, un meneur d'hommes, qui probablement avait perçu la nécessité de cette harmonie entre le Zodiaque, l'ère du Bélier et le développement de l'humanité; cet homme s'appelait Moïse. Moïse, qui était né en Égypte, entraînait les Hébreux vers ce qui était pour eux la « Terre promise » . Ayant atteint son but, il « renversait le veau d'or » et consacrait son peuple par le sacrifice d'un bélier. Que signifiaient ce geste et cette expression : « Renverser le veau d'or » ? On a souvent dit que c'était un témoignage du mépris dans lequel il convenait de tenir les richesses terrestres matérielles. Qu'il s'agissait d'une sorte de déclaration telle que : « Vous ne l'emporterez pas avec vous. » Mais on a dit encore plus souvent qu'il s'agissait de détrôner une idole. Alors, pourquoi un bélier devait-il être sacrifié, et pas un taureau ou un veau ? En fait, ce « veau d'or » était le prolongement du taureau de l'ère précédente qui tentait de se placer dans l'adoration d'un peuple. Moïse, initié s'il en fut, savait que l'ère zodiacale imposait une harmonie générale et qu'un peuple ne verrait la réalisation de ses aspirations qu'en s'insérant dans ce mouvement universel. Au cours de l'ère du Bélier, il fallait qu'un bélier joue un rôle important. Il n'était donc aucunement question de mépriser le « veau d'or », car l'or a toujours été estimé, quand ce ne serait que pour ornez les temples et les objets du culte. C'était le veau lui-même qui devait subir l'opprobre, et tout ce qu'il représentait. En renversant le « veau d'or », Moïse annonçait au monde que le Fils du Taureau n'avait plus rien à faire dans le développement des civilisations : son ère était révolue. Ce qui est étonnant, dans cette version des faits, c'est de constater que l'on connaissait l'existence du point vernal et de la précession des équinoxes. Évidemment, on n'en avait pas la notion qui a cours aujourd'hui. Mais que l'on ne s'y trompe pas ! De tout temps il y a eu des hommes qui ont connu la vérité et d'autres qui l'ont mal comprise ou volontairement défigurée. La diffusion du savoir a été longtemps entravée, de crainte de donner un trop grand pouvoir à un trop grand nombre de gens; ou bien parce qu'étaient rares ceux qui suivaient un enseignement ne pouvant être dispensé que par des livres. S'instruire était trop coûteux et seuls les êtres exceptionnellement doués ou de familles riches pouvaient se cultiver. Ce qui nous intéresse dans ce phénomène religieux en rapport avec l'ère du Bélier, c'est l'influence du signe zodiacal sur le développement des civilisations. L'ère du Bélier a donc duré, comme toutes les autres ères, une vingtaine de siècles. Elle est apparue en 2300 avant Jésus-Christ environ et s'est achevée en l'an 1 de l'ère chrétienne, au début de l'ère des Poissons. C'est donc bien aux signes du Zodiaque que se rat-tachent les ères successives. L'intérêt de la question consiste à savoir jusqu'où l'archéologie nous permet de remonter. Lorsque les informations de la Science nous manquent, nous sommes réduits à des hypothèses, et les hypothèses, comme chacun le sait, sont plus faciles à formuler qu'à démontrer... |
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